Nous avons massivement investi dans ce dispositif. Ainsi, 410 millions d'euros sont reconduits à ce titre pour 2010, montant qui nous a déjà permis d'exercer un effet de levier maximal en termes de création d'emplois. Cet effort nous permet également de conserver le même taux de création d'emplois dans les entreprises de moins de dix salariés qu'avant la crise. C'est une vraie performance, qui montre que nous avons sans doute là l'un des outils les plus efficaces de la politique de l'emploi.
Le deuxième outil est l'activité partielle, l'une des intuitions du Président de la République. Ce dispositif a fait ses preuves puisque ce sont les deux pays qui ont le plus misé dessus, à savoir la France et l'Allemagne, qui ont le mieux sauvé l'emploi dans cette période.
L'idée est simple : avec la crise, les entreprises risquent de sur-réagir au choc et de supprimer des emplois en prévision d'un marasme de cinquante ans qui n'a rien de rationnel eu égard au rythme des cycles économiques. Le but est donc d'éviter qu'elles ne se privent de compétences à long terme et de les inciter à conserver les savoir-faire qui font leur force.