De ce point de vue, ils méritent un peu plus de respect de notre part.
Monsieur Candelier, vous avez eu raison d'insister sur le recrutement d'apprentis et de jeunes en contrat de professionnalisation. C'est l'un des grands défis de cette fin d'année.
Je ne reviendrai pas sur l'intervention de Laurent Hénart.
Je ferai à M. Gille la même remarque qu'à Mme Iborra : concernant l'utilisation du FISO, il ne s'agit pas d'un dessaisissement de l'État, mais au contraire d'un effort pour piloter ensemble, avec les partenaires sociaux, la politique de l'emploi. C'est de cette façon qu'ils le vivent.
Je tiens à renouveler tout mon soutien aux agents de Pôle emploi qui, dans cette période difficile, rencontrent des difficultés sur le terrain.
Monsieur Gaëtan Gorce, je pense, contrairement à vous, que le rattachement de la politique de l'emploi à Bercy a deux avantages. D'une part, il nous permet de travailler avec l'industrie et, comme vous l'avez tous souligné, il n'y a pas de politique de l'emploi sans un effort pour l'articuler avec la politique industrielle. D'autre part, Xavier Darcos et moi-même travaillons conjointement. Cette semaine encore, nous nous sommes penchés sur l'emploi des seniors et sur la mise en place du CV anonyme.
Madame Girardin, je suis à votre disposition pour travailler sur la formation, notamment à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Monsieur Lebreton, les contrats aidés ont été massivement conclus, outre-mer notamment, ce qui est le signe de notre engagement. De même, l'activité partielle a été très utilisée outre-mer par de nombreuses entreprises. En termes de ratio d'emploi, ce sont les territoires qui l'ont le plus sollicitée.
J'en viens maintenant aux principales caractéristiques de notre politique de l'emploi et aux outils qui ont été mis à son service.
Trois de ces outils représentent les trois colonnes sur lesquelles nous nous appuyons le plus.
Le premier est le dispositif « zéro charge » qui a permis, depuis son entrée en vigueur, plus de 600 000 embauches dans les entreprises de moins de dix salariés. Ce dispositif simple, qui a pu être utilisé très facilement par les employeurs, reposait sur une intuition tout aussi simple : l'actualité médiatique est trop souvent faite par les grands groupes et elle passe à côté de la réalité de la création d'emplois qui est principalement le fait des entreprises de moins de dix salariés.