Du reste, vous l'avez vous-même souligné dans votre intervention.
Monsieur Perrut, je tiens à vous remercier pour le rôle que vous avez joué auprès des missions locales, dont l'investissement nous a permis d'augmenter le nombre de contrats initiative emploi destinés aux jeunes, ce qui était extrêmement important. Sans leur mobilisation et la vôtre, nous n'aurions pas connu au mois de septembre cette inversion tant attendue des tendances dans la prescription de CIE.
L'intervention de Francis Vercamer portait essentiellement sur des sujets relevant du champ du travail. Je tiens à rappeler toutefois la mission qui lui a été confiée dans le domaine de l'économie sociale en précisant que nous attendons beaucoup des travaux qu'il sera amené à rendre.
Je remercie Marie-Christine Dalloz pour son soutien à Pôle emploi. Elle a parfaitement raison de souligner que Pôle emploi n'est pas un problème mais une solution en période de crise. Une solution que l'on doit améliorer. Une solution que l'on doit renforcer étape après étape. Cela nécessite beaucoup de travail de notre part. Toutefois, si c'était une réforme facile, les gouvernements successifs ne l'auraient sans doute pas soigneusement remisée au placard depuis vingt ans. Nos difficultés ne sont pas liées à Pôle emploi, elles sont liées à la crise. Et en cette période, cette structure répond beaucoup mieux aux problèmes que ne l'ont fait, en 1993, l'ANPE et l'ASSEDIC.
S'agissant des maisons de l'emploi, notre doctrine est simple. Elle consiste d'abord à affirmer, ce dont je ne me suis jamais caché, qu'après la création de Pôle emploi, il ne s'agit pas de multiplier leurs implantations à travers le territoire.
Elle consiste ensuite à éviter de remettre en cause le travail déjà effectué sur le terrain, notamment par les élus locaux – je pense en particulier au rôle de Pierre Méhaignerie : dans le secteur de Vitré, nous conserverons les maisons de l'emploi.
Elle consiste enfin à mettre un peu d'ordre dans leur fonctionnement. Il existe des distorsions de financement parfaitement inacceptables. En outre, certains élus locaux ont développé des pratiques de clientélisme politique – je n'entrerai pas dans le détail – qui sont tout aussi inacceptables s'agissant d'une mission de service public qui doit viser l'intérêt républicain. Notre but est d'établir un cahier des charges clair. Celui-ci reposera d'ailleurs sur le travail que vous avez mené, madame Dalloz, que je mets en parallèle avec celui de Chantal Brunel qui nous a amenés à rationaliser les dépenses affectées aux maisons de l'emploi, notamment par une meilleure évaluation.
M. Liebgott, que je remercie, a évoqué deux sujets importants : l'allocation en faveur des demandeurs d'emploi en formation et l'allocation équivalent retraite. Nous sommes en discussion avec les partenaires sociaux à propos de ces dispositifs qu'ils cofinancent, afin de déterminer quelles sont les meilleures solutions pour l'année 2010.
S'agissant de l'intervention de Maxime Gremetz, j'ai bien compris que je n'avais pas, à ses yeux, un rang suffisamment élevé dans le Gouvernement pour lui répondre, simple secrétaire d'État que je suis.