…riches ou pauvres, industrialisés ou non,ont rendez-vous pour essayer de bâtir un accord mondial, à la fois pour lutter contre le dérèglement climatique et pour trouver les moyens de soutenir ceux qui subissent déjà l'impact du dérèglement climatique.
Allez au Bangladesh, vous verrez les digues sauter ; allez au bord du lac Tchad, vous constaterez son assèchement.
Mesdames, messieurs les députés, il faut bien comprendre que ce rendez-vous est extrêmement difficile. On sent le désarroi des uns et des autres : celui des pays industrialisés, soucieux de leur compétitivité, et celui des pays déjà touchés, se demandant comment ils vont faire, notamment pour leur développement et pour l'accueil des réfugiés climatiques.
La situation est donc difficile, et il y a un risque : que le désarroi, l'inquiétude et les malentendus l'emportent, ce qui serait le début d'une véritable catastrophe internationale.
C'est pourquoi la France, qui bénéficie de l'expérience d'un débat qui, au départ, a été difficile – le Grenelle de l'environnement, avec toutes les parties prenantes –, mais aussi de celle de l'accord européen historique conclu en décembre dernier, a décidé d'essayer de convaincre tout le monde qu'il pouvait s'agir là d'un projet politique positif pour l'humanité, et non d'une négociation opposant les uns aux autres, ou d'un tribunal visant à établir la responsabilité de tel ou tel.
Les propositions françaises sont assez simples : déterminer un chiffre clair pour les pays industrialisés,…