Deux remarques. D'une part, la France est plutôt bien placée parce que, malgré tout, les pensions assurent un niveau de remplacement relativement élevé pour les hommes comme pour les femmes par rapport à d'autres pays. Mais il est clair que ce taux va diminuer. D'autre part, il faut absolument que les banques et les assurances proposent des produits plus clairs et plus lisibles. On doit également permettre une sortie en rente ou en capital. Le grand public n'a pas confiance. En Allemagne le système bismarckien assurait un taux de remplacement de 70 %, comparable à celui de la France ; aujourd'hui, les Allemands prévoient un taux de 44 % en 2040, et nous risquons de connaître la même évolution.