J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un grand emprunt exceptionnel pour des dépenses exceptionnelles. Or, certaines des technologies énoncées ont été prises en compte à l'occasion du débat budgétaire, et d'autres le sont dans les pôles de compétitivité. En mettant l'accent sur les réseaux intelligents et sur les nanotechnologies, qui sont des technologies de rupture et non d'application, ne collerait-on pas mieux à la définition donnée du grand emprunt ?
Par ailleurs, plutôt que d'investir en amont de la recherche où existent déjà de bonnes pratiques en matière d'enseignement, de formation ou encore d'amorçage des PME-PMI innovantes avec les fonds publics, l'effort ne devrait-il pas porter sur le segment capital-développement avec une véritable filière de capital-risque ?