Mon intervention s'inscrit dans le prolongement des précédentes.
Je signale tout d'abord que la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale travaille depuis quelques semaines sur le fonctionnement de l'hôpital, et que nous ferons état de nos constatations au cours des semaines à venir.
Pour l'heure, s'agissant de la T2A, le Gouvernement et, plus généralement, la droite au pouvoir depuis 2002 et nous-mêmes ne nous comprenons pas, ou ne nous comprenons trop bien. Vous nous placez devant un choix difficile en matière de gestion de l'hôpital : soit l'on sait peu de chose et l'on s'en tient à des budgets globaux, selon le système antérieur ; soit l'on gère l'hôpital comme une entreprise privée, en se fixant un objectif de rentabilité, autrement dit de rémunération du capital. Chez vous, cette dernière option se traduit par une recherche d'économies à tout prix et par des coupes sombres.