Je n'irai pas plus loin sur la question des déficits, car nous quittons là la loi de règlement pour entrer dans le débat d'orientation budgétaire. Dans ma présentation du budget de 2009, j'ai indiqué qu'il y avait, en effet, un déficit structurel et un déficit de crise : ces notions devaient permettre de clarifier les choses, dans un monde de plus en plus compliqué. Nous avons même chiffré ces deux types de déficit, en précisant que les solutions n'étaient pas les mêmes pour l'un et pour l'autre. Notre vision n'a pas changé. Le Président de la République a, d'une part, demandé l'équilibre pour le déficit structurel, ce qui nous permettra d'aller, en la matière, plus vite que nous ne l'estimions possible, et a fixé, d'autre part, une règle autorisant à emprunter pour des dépenses d'investissement particulièrement ciblées. Grâce à ces deux règles, de nature différente mais d'égale importance, l'évolution de la dépense publique dans les années qui viennent sera mieux structurée. Mais nous en parlerons à loisir tant dans le débat d'orientation budgétaire que lors de l'examen du projet de loi de finances. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)