À cette situation déjà dramatique s'ajoute le fait que des médecins, y compris à Paris, ne veulent plus recevoir les bénéficiaires de la CMU. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) C'est cela qui pose un vrai problème, et la multiplication des rapports n'y changera rien.
J'ai lu le rapport, madame la ministre. Vous avez parlé de 890 millions d'économies. J'ai compris qu'il les fallait diviser ces 890 millions par trois : une partie pour la maladie d'Alzheimer, une partie pour le cancer et une autre pour les soins palliatifs. Concernant les soins palliatifs notamment, j'aimerais savoir où sont passés ces fonds, car ce ne sont pas cinquante places consacrées aux soins palliatifs dans certaines régions importantes – j'y reviendrai dans le cadre d'une proposition de loi – qui font la richesse d'une nation et l'honneur de la médecine !
(Les amendements identiques nos 90 rectifié et 254 , deuxième rectification, ne sont pas adoptés.)