Cet exposé flamboyant comporte néanmoins beaucoup d'approximations, que je n'ai pu noter intégralement : je n'y répondrai donc pas de façon exhaustive.
J'ai d'abord relevé un paradoxe d'ordre général : sans vraiment convaincre, vous tentez, monsieur Cahuzac, de démontrer l'insincérité des comptes ; mais les informations fournies n'ont jamais été aussi transparentes. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le président de la commission des finances et le rapporteur général. Vous pouvez contester notre politique, mais pas les éléments que nous vous donnons pour en juger, puisque ce sont eux qui permettent une évaluation de plus en plus sincère de nos finances publiques.
Vous avez parlé, pour contester cette sincérité, de sous-évaluation chronique des dépenses prévues par la loi de finances initiale. Or beaucoup de progrès ont été faits en ce domaine.