Revenons maintenant à la question de la grippe A H1N1.
Si nous avions été confrontés à une grippe habituelle, les malades auraient acheté chez leur pharmacien des produits pharmaceutiques conditionnés en doses unitaires que leur médecin leur aurait injectés. Ils auraient évidemment présenté la facture pour remboursement à leur assurance maladie et à leur organisme complémentaire.
Confrontés à la grippe A H1N1, virus peu sévère mais très contaminant, les grands pays qui ont une structure sanitaire et sociale comparable à la nôtre ont tous fait le choix, étayé par un large consensus scientifique, d'une vaccination massive de leur population.
Monsieur Mallot, je vous remercie pour l'attention que vous avez portée à mes propos lors de mes auditions devant la commission des affaires sociales…