« Que n'avez-vous diminué les dépenses quand tout allait bien et que nos comptes étaient à l'équilibre », nous reprochiez-vous cet après-midi, monsieur le ministre. Je crois que, ce disant, vous faites fausse route.
Je ne comprends pas qu'un ministre du budget puisse écrire qu'il n'y a pas de perspectives d'inflation, comme cela figure à l'annexe B. Sur l'ensemble des éléments chiffrés avancés, on est en droit de se poser de multiples questions, mais il en est une essentielle. Vous ne voulez absolument pas que les prélèvements obligatoires augmentent, mais vous êtes tout de même forcé de prévoir une augmentation que vous reportez d'ici à quatre ans. Pour éviter cela, pourquoi n'acceptez-vous pas – mais je vois que vous n'écoutez pas – que nous ayons un vrai débat, non pas uniquement sur la baisse des dépenses, mais aussi sur les recettes ?
Dans un pays aussi développé que le nôtre, je ne crois pas qu'on puisse, petit à petit, réduire l'accès aux soins et aux hautes technologies du soin,…