Je souhaite revenir sur les propos de Mme la ministre à propos du FIQCS : personne, du côté gauche de l'hémicycle, ne conteste le fait que des projets défendus par des médecins libéraux doivent l'être par eux et qu'il ne s'agit pas de se substituer, au prétexte de pratiques innovantes, aux nécessaires investissements privés. Certains professionnels confondent en effet le soutien public avec leur propre investissement.
La question est ailleurs : le FIQCS, à 81 %, 85 %, représente un soutien à des réseaux de santé ou à d'autres types d'actions innovantes. Que le fonds se donne la possibilité d'arbitrer parmi les projets qui lui sont soumis, certes ; il s'agit pour nous de savoir pourquoi, dans un certain nombre de régions qui ont atteint le taquet de ce qui était possible,…