À mon tour de m'étonner. Retournons quelques mois en arrière, madame la ministre, avec le titre III de la loi qui porte votre nom, sur l'éducation thérapeutique. Nous avons bataillé plus d'une fois sur le suivi des malades chroniques. Alors que vous aviez admis qu'il ne pouvait y avoir de lien direct entre les entreprises du médicament et le malade, vous avez refusé nos amendements qui visaient à interdire également tout lien indirect. M. Rolland, alors rapporteur, avait d'ailleurs eu ce cri du coeur en commission : « Vous comprenez, sans l'industrie pharmaceutique, on ne peut plus rien ! »
Sachant que l'éducation thérapeutique en France coûte environ 60 millions, entre les MIGAC et le financement des entreprises du médicament, je m'étonne que l'on ne se serve pas du FIQCS pour aider les professionnels de santé à accompagner cette éducation thérapeutique et à s'y investir. Je comprends mieux pourquoi vous n'avez pas voulu de ce lien indirect, alors qu'il y avait bien des fonds que l'on pouvait utiliser. Je ne peux que le déplorer, madame Bachelot.