Au moment où la Haute autorité de santé est de plus en plus sollicitée, notamment dans une vision médico-économique des stratégies thérapeutiques et médicamenteuses, elle a besoin de bien fonctionner.
Après Jean Mallot, je répète que la transparence voudrait que l'agence qui contrôle ne soit pas financée en partie par celui qui est contrôlé. Cela paraît d'autant moins opportun que, lors des auditions menées au sein de la MECSS et qui ont donné lieu au rapport sur la politique du médicament en France, plusieurs personnes auditionnées ont fait part de leurs doutes sur l'indépendance réelle de ces agences, en l'occurrence l'AFSSAPS, la Haute autorité de santé et même l'INPES.
En ce qui concerne l'INPES, je rappelle que son ancien directeur général a fait du pantouflage : du jour au lendemain, il est devenu directeur général des entreprises du médicament, sous prétexte qu'il connaissait très bien le domaine.