Bien entendu. C'est bien pour cette raison d‘ailleurs que je suis président d'association ! Nous sommes heureusement encore quelques-uns à croire au cadre collectif. Pour ma part, j'ai remplacé trois vice-présidents masculins par trois femmes – ce qui n'est pas allé de soi.
Mais le cadre collectif n'est plus le même aujourd'hui. La force des collectivités locales est d'avoir un cadre collectif suffisamment petit pour être gérable. Elles peuvent incarner un territoire donné, un cadre de vie immédiatement repérable. Elles sont donc bien plus souples que l'État, car les problèmes sont immédiatement identifiables. La contractualisation marche parce que nous pouvons identifier les choses.