Le taux des femmes accédant aux postes de direction générale est tout de même passé de 5 à 10 % il y a une quinzaine d'années, à 40 % aujourd'hui !
Concernant la parité, le rapport de Mme Boscheron avait pointé une difficulté.
Après un parcours classique – Sciences Po ou Master 2 –, ces étudiants suivent une formation pendant dix-huit mois. Agés de vingt-cinq ou vingt-six ans, ils doivent alors attendre six ou sept ans pour accéder à un premier poste de directeur général des services. Or l'âge de la maternité – même s'il a reculé – est de trente-deux à trente-cinq ans. C'est un point de blocage, mais sans outre mesure. Aujourd'hui les jeunes femmes DGS me semble se trouver dans cette posture.