J'adresse moi aussi mes félicitations au chef de file de la médiation, dispositif dont j'ai pu constater qu'il a bien fonctionné dans l'agglomération grenobloise et dans l'ensemble de la région Rhône-Alpes. Sans doute les préfets étaient-ils heureux de se voir confier, dans ce domaine particulier, un rôle actif – que je souhaite voir pérenniser, en lien avec les collectivités territoriales et les organismes consulaires.
Néanmoins deux types d'entreprise n'ont sans doute pas suffisamment bénéficié du système. Ce sont d'une part les TPE, qui ont pourtant un grand rôle à jouer en matière d'insertion puisqu'elles comptent nombre de maîtres d'apprentissage, et que souvent les banques ne traitent pas très bien. Ce sont d'autre part les entreprises innovantes, fortement capitalistiques, dont les banques n'ont pas les compétences pour évaluer les performances et qui malheureusement, après une phase d'effort public très important, se font racheter par des capitaux étrangers. Les banques se sont tellement éloignées de leur coeur de métier que je suis beaucoup moins optimiste que vous. Que préconisez-vous ?
Enfin, à propos des filières, je déplore que dans une région industrielle comme la nôtre, nous n'ayons jamais rencontré les commissaires du Gouvernement…