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Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 16 septembre 2009 à 16h30
Commission des affaires sociales

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports :

Les quantités livrées et le calendrier de livraison ont également joué un rôle important dans les options qui ont été prises. Mais, en dehors de certaines populations très particulières, il convient de mesurer tous les avantages de l'utilisation d'un vaccin disposant d'un adjuvant, qui permet notamment d'obtenir, avec peu d'antigènes, une réaction immunitaire suffisante. Cet effet d'épargne d'antigène est un argument capital, lorsque l'on adopte une vision mondiale de la protection de la population. En outre, et c'est le deuxième argument, nous sommes face à un virus nouveau, susceptible d'évoluer sur le plan génétique. Or, l'un des gros atouts de l'utilisation d'un adjuvant est d'autoriser une protection croisée : même en cas de petite évolution génétique du virus, l'adjuvant permet l'induction d'une réaction immunitaire. L'avantage existe donc en termes de protection individuelle comme de protection collective.

Cela n'écarte pas, cependant, l'intérêt que nous pourrions avoir à disposer d'une petite quantité de vaccin non adjuvanté pour certaines populations. Nous y travaillons.

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