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Intervention de Marc-Philippe Daubresse

Réunion du 7 octobre 2009 à 10h30
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc-Philippe Daubresse :

M. Yanick Paternotte, spécialiste du sujet, m'a chargé d'excuser son absence.

Je constate avec beaucoup de satisfaction que le rapport que j'ai écrit en 1992 sur l'intermodalité et les voies de l'avenir du transport de marchandises est exaucé à 95 %. Il est rassurant pour les parlementaires en mission – anciens, actuels ou futurs – de savoir que, même s'il faut attendre dix-sept ans pour se faire entendre, on finit par y arriver.

Je me félicite qu'un plan de 8 milliards d'euros ait été présenté. Vous levez enfin, Monsieur le président Pepy, le tabou de l'autoroute ferroviaire. On m'avait demandé de ne pas en parler dans mon rapport. J'avais passé outre car les autoroutes ferroviaires, bien qu'elles coûtent très cher, sont essentielles. Vous annoncez un renforcement du transport combiné et avez fait allusion à la messagerie urbaine. Si vous voulez avoir un bilan carbone positif, vous devrez faire des efforts en ce domaine. Quelle est la part de ces différents postes dans l'investissement global ?

Quelles sont les lignes pertinentes pour le fret sur de longues distances ? Dans les rapports que j'ai écrits en 1992 et 1993, j'avais identifié un axe qui me semblait majeur : l'axe Nord-OuestSud-Est – c'est-à-dire, pour résumer, Londres-Turin-Milan, en passant par le Nord-Pas-de-Calais, la région parisienne et Lyon –, qui présente l'avantage de franchir deux obstacles physiques – la Manche d'un côté, les Alpes de l'autre –, ce qui le rend très pertinent pour le transport ferroviaire. Il représentait à l'époque à peu près 8 % du transport global. Ce pourcentage a dû augmenter depuis. Qu'en pensez-vous ? Le plan m'a paru peu affirmatif sur ce point.

Vous avez souligné, à juste titre, qu'il est impossible de financer les trois modes de transport principaux en même temps. Il faut choisir de financer un mode pertinent sur un domaine pertinent.

Sans songer à une privatisation de la SNCF – Dieu nous en garde –,…

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