Je m'inquiète lorsqu'on nous invite à faire appel au privé car les entreprises privés ne financeront que ce qui garantit un retour sur image, certainement pas les équipements de proximité visant à faciliter la pratique du sport par tous ni ceux qui participent de l'aménagement du territoire. Qu'en pensez-vous ?
Nous avons tous en mémoire les péripéties qui ont suivi le dernier Tour de France. Qu'envisagez-vous de faire auprès de l'Agence mondiale antidopage (AMA) afin que celle-ci, en lien avec les agences nationales, joue pleinement son rôle au détriment de celui que voudraient jouer certaines fédérations internationales qui ne partagent pas nécessairement les mêmes vues concernant la protection de la santé physique et psychique des sportifs ?
Un mot de l'exonération de charges sociales sur une fraction de la rémunération des sportifs professionnels au titre du droit collectif à l'image. C'est, me semble-t-il, un élément d'une dangereuse bataille que se livrent au nom de la concurrence nos clubs de football et leurs homologues étrangers. Ne vaudrait-il pas mieux supprimer ces exonérations et mener un combat efficace au niveau européen ? Je demanderai à Michel Platini, président de l'UEFA, que je dois rencontrer lundi, à quel horizon il entend instaurer un contrôle de la gestion des clubs. La concurrence des clubs anglais ou espagnols est déloyale car leur gestion n'est pas saine. Quelle est votre position sur ce point ?
Madame la secrétaire d'État, vous nous avez indiqué à la Sorbonne, le 6 octobre dernier, que vous prêtiez la plus grande attention aux missions et aux personnels « jeunesse et sports » et que vous interveniez auprès des préfectures afin qu'ils ne soient pas menacés. Quels résultats avez-vous obtenus ?