Premièrement, je refuse que l'on réduise la tâche des avoués à des aspects purement techniques : avocate de profession, je sais, par expérience, combien ils sont utiles.
Deuxièmement, l'indemnisation ne peut être a minima ; l'évaluation des études doit tenir compte de leur notoriété.
Troisièmement, nous ne devons pas oublier les aspects humains. Des personnes vont être réduites au chômage, car les cabinets d'avocats n'intégreront qu'une partie marginale du personnel des études d'avoués. Il s'agira d'un des rares exemples d'une décision de l'État entraînant directement du chômage dans une profession.
En ma qualité de maire et de présidente d'une communauté d'agglomération, j'ai fait des propositions d'intégration de ce personnel, à condition toutefois que l'État prenne les mesures nécessaires pour la permettre.