La flotte de l'ETEC est dédiée à l'usage gouvernemental et celle de l'Esterel à la relève de nos troupes en OPEX, avec les Airbus A340 et A310. Depuis 2008, le ministère de la défense facture l'utilisation de la première à la Présidence de la République – ce qui n'était pas le cas auparavant – et le directeur de cabinet du Président de la République a indiqué tout à l'heure que cela se faisait sur la base d'un coût global incluant l'amortissement de l'appareil, le carburant, l'alimentation, les coûts salariaux des équipages, etc.
Aujourd'hui, la France ne dispose que de deux Airbus A319, petits appareils long courrier permettant au Président de la République, au Premier ministre ou aux ministres des affaires étrangères et de la défense de traverser l'Atlantique sans escale. Or, outre que la piste de Villacoublay est un peu courte pour ces avions, l'un d'eux a connu récemment un problème de moteur. Il a donc été décidé que le ministère de la défense acquerrait un Airbus A 330 d'occasion, une refacturation de l'ensemble des prestations étant ensuite adressée à la présidence de la République.
J'ajoute, enfin, que c'est aussi l'image de notre pays qui est en jeu. Quand le Président de la République se rend aux États-Unis ou au Brésil avec un A319, cela ne donne pas la même représentation de nos capacités aéronautiques que si c'était avec un A330.
Le renouvellement des autres appareils, notamment des Falcon, s'effectue quant à lui de la manière habituelle, sachant que les Falcon 50 arrivent en fin de vie.