La nouvelle régulation européenne du lait que vous proposez, monsieur le ministre, passe par une contractualisation qui risque de déboucher sur l'intégration de la filière par la voie de contrats unilatéraux sans prix minimum garanti : telle est du moins la crainte des producteurs laitiers de mon département, dont beaucoup sont en grève.
En ce qui concerne la crise qui frappe la filière ovine, les efforts déployés par votre prédécesseur, M. Barnier, qui fut un très bon ministre de l'agriculture, n'ont pas encore atteint les zones de montagne, qui attendent encore les aides promises. Pouvez-vous m'éclairer en la matière ?
Je voudrais également vous interroger sur les haras nationaux, dont la réforme avait été annoncée par votre prédécesseur, annonce qui s'était accompagnée dans le budget précédent de suppressions de postes et de contractualisation des personnels. Qu'en est-il exactement ?