Monsieur le ministre, au nom de l'UMP, je voudrais m'associer au volontarisme dont vous faites preuve. Nous serons tous derrière vous. Toutes les filières sont touchées, qu'il s'agisse du lait, de la viande, des céréales, de la vigne ou des fruits et légumes.
Les difficultés sont aussi bien d'ordre conjoncturel que structurel. Nous avons peut-être là l'opportunité d'avancer sur la voie d'une nouvelle régulation. Cela prendra forcément du temps.
Que peut-on faire, tout en respectant les règles actuelles, en termes de coût du travail ? Notre collègue a parlé du travail saisonnier, et j'en profite pour faire cette remarque : attention à ne pas diminuer les heures exonérées de l'emploi saisonnier, car ce qui vaut pour les légumes ne vaut pas forcément pour les fruits. Je remarque aussi que, chez les serristes, le coût de l'énergie constitue une charge sur laquelle on peut sans doute jouer.
Il ne peut y avoir de bons contrats que si l'organisation des producteurs est suffisamment solide face aux industriels et aux distributeurs.
Enfin, par le biais de l'étiquetage et de la valorisation des produits, ne peut-on pas responsabiliser nos concitoyens sur ce que représente, pour l'agriculture française, un écart de prix de 30 centimes sur 3 euros ?