J'ai envie d'obéir au Président de la République, quand il nous dit que les collectivités territoriales sont beaucoup trop dépensières et qui, bientôt, nous indiquera que ce n'est plus une compétence des collectivités. Je suis par conséquent affolé à l'idée qu'il puisse y avoir des financements croisés, si l'on suit les propos du Président de la République. La responsabilité revient donc avant tout au CSA, en première ligne. Il s'agit de mettre le bon curseur, il s'agit d'éviter les disparités territoriales, et il ne peut pas en être autrement : la TNT ne peut être une régression ! Or, si elle constitue un véritable progrès sur le plan qualitatif, c'est une régression quantitative, de l'ordre de moins 4 % par département en moyenne entre l'analogique, à l'heure actuelle, et la TNT. Mieux vaut avoir la télévision, même si l'image n'est pas parfaite, que d'avoir un écran noir. Cela relève de votre responsabilité, monsieur le président, et de celle du CSA, que d'y arriver. Et si vous n'en avez pas les moyens, c'est à vous qu'il revient d'alerter l'exécutif au plus haut niveau – puisque désormais tout passe par le Président de la République – pour que cela soit mieux qu'avant, de même qu'il relève de votre responsabilité de compter le temps de parole de ce dernier – et nous avons d'ailleurs eu du mal à obtenir cette avancée.