J'ai moi aussi la plus grande admiration pour votre stratégie de recherche de financements innovants. En dépit des actions accomplies sur le terrain, j'ai toutefois pu constater au Burkina Faso, d'où je reviens, que les populations s'interrogent sur les efforts consentis pour lutter contre le paludisme. Elles ont l'impression qu'on délaisse cette maladie pour davantage s'occuper du sida.
Vous avez rappelé que l'amélioration de la santé maternelle est le seul objectif du millénaire sur lequel on enregistre un véritable échec. Quelle en est la raison ? Ne pensez-vous qu'il conviendrait, comme l'a demandé le ministre des affaires étrangères, d'intervenir au stade de l'éducation ? On constate en effet que la place de la femme n'évolue pas. Les fonds multilatéraux ont l'avantage, par rapport à l'aide bilatérale, de permettre de formuler un peu plus d'exigences en matière de gouvernance.