Dans un récent ouvrage, l'économiste zambienne Dambisa Moyo évoque une « aide fatale », suscitant une dépendance au lieu d'apporter une véritable contribution au développement, y compris en matière de santé. Pour améliorer l'efficacité de l'aide au développement, ne pourrait-on pas s'interroger sur d'autres pistes qu'une recherche constante de moyens supplémentaires et de nouveaux financements ?
En travaillant sur un projet de coopération décentralisée avec des pays du Sud, je me suis aperçu que mes interlocuteurs étaient plus demandeurs d'échanges de compétences, de transferts technologiques, de renforcement de leurs capacités, que de moyens supplémentaires. Qu'en pensez-vous ?