Pressé par le temps, je n'interrogerai que le ministre de l'écrit. Faisant partie du groupe de travail sur les états généraux de la presse écrite, je dois constater l'important décalage entre les propositions faites et les actions conduites.
Certes, le montant des subventions à la presse écrite va être nettement accru. Nombre d'inquiétudes ne sont pas tout à fait justifiées. En revanche, les aides traitent de façon identique l'ensemble de la presse. Or il n'y a pas une, mais des presses. L'aide devrait privilégier le lecteur citoyen par rapport au lecteur consommateur. Un même engagement financier, réparti différemment, pourrait sans doute aider à revivifier les quotidiens et les hebdomadaires français. Pour vous le prouver, je pourrais esquisser des propositions, par exemple en matière de poste ou de TVA. Travailler sur la distribution, les kiosques, les imprimeries est bien sûr important, mais il faut d'abord traiter l'essentiel. Je voudrais être sûr de votre analyse.