Entre 2009 et 2011, la déflation des effectifs au titre de la RGPP s'élèvera à 3 034 ETP : 771 en 2009, 1 303 en 2010, 960 en 2011. Je m'efforce de préserver le « muscle » de la gendarmerie, à savoir sa capacité opérationnelle. C'est pourquoi j'affirme que le maillage territorial ne sera pas impacté, sous réserve des quelques ajustements que j'ai évoqués. À 70 %, c'est le secteur non opérationnel qui sera touché : les écoles (4 d'entre elles seront supprimées, soit 480 postes, sans que notre capacité de formation en soit altérée) ; l'administration ; les escadrons de gendarmerie mobile, du fait notamment de l'abandon de compétence sur les centres de rétention administrative (900 postes) ; ou bien les lieux où la gendarmerie n'est pas responsable de la sécurité publique – les brigades territoriales situées au coeur des grandes agglomérations seraient mieux utilisées dans les zones périurbaines.
Il n'y a pas et il n'y aura pas de « fusion » entre police et gendarmerie, monsieur Candelier.
Pour ce qui est de la méthode suivie pour les ajustements, nous demandons au commandant de groupement de bâtir un projet et de le soumettre au préfet. Ce dernier en valide la cohérence, puis il lui appartient d'engager le dialogue avec les élus pour rechercher la meilleure solution. Certains projets ont été écartés faute d'acceptation de la part des élus.