Non, nous nous retrouverons à coup sûr, avec un plaisir partagé, je n'en doute pas un seul instant. En tout cas, en ce qui me concerne, le plaisir est grand.
Les Français comprennent très bien un certain nombre de choses.
Premièrement, nous avons maintenu le système bancaire en place.
Deuxièmement, nous avons encaissé 1,4 milliard d'euros sur les intérêts des prêts que nous avons consentis ou sur les actions préférentielles sans droit de vote que nous avons mises en place, tout simplement parce que les banques n'exigeaient pas autre chose, puisqu'elles étaient suffisamment solides et non pas en état de quasi-faillite, comme un certain nombre de leurs concurrentes en Suisse, en Allemagne, aux États-Unis. Dans ces conditions, il n'était pas nécessaire d'aller au-delà ou de faire de la spéculation.