M. Cahuzac nous répète et martèle que rien n'a changé. Si, monsieur Cahuzac, les choses ont beaucoup changé ! Je ne prétends pas que tout a changé, mais beaucoup de changements sont intervenus ces derniers mois.
Vous semblez tout d'abord oublier, puisque c'est l'objet de votre amendement, que, par la loi de finances rectificative du printemps dernier, nous avons interdit, au terme d'un long débat parlementaire, l'attribution de stock-options aux dirigeants des banques qui ont fait l'objet d'un soutien de l'État.