Quel est l'endroit où l'on doit se poser la question, si ce n'est l'Assemblée nationale, au moment du budget ?
Je ne voudrais pas avoir l'air d'insister, mais je vous renvoie à la question que, au chapitre premier de son rapport général, Gilles Carrez pose, avec un certain art de l'euphémisme : « Comment éviter un endettement public de 100 % du PIB ? » Quand le rapporteur général du budget se pose ce genre de question, quand le président du groupe UMP formule de telles interrogations, on est en droit de considérer que le grand emprunt aurait dû être examiné au moment de la discussion budgétaire.
(L'amendement n° 200 n'est pas adopté.)