Merci de me redonner la parole, monsieur le président : je n'en abuserai pas. Difficile de retrancher quoi que ce soit aux propos de Jérôme Chartier qui confirme le procès que Daniel Garrigue, par son amendement, et nous-mêmes en le soutenant, nous instruisons. M. Chartier vient de décrire précisément ce que nous dénonçons. Nous allons voter, demain, le projet de loi de finances et nous commencerons à auditionner les supposés responsables du grand emprunt le lendemain. Nous voterons donc la loi de finances sans savoir ce qu'elle sera en réalité. C'est bien ce que nous déplorons. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)