Et le Parlement ne sera pas seul à s'exprimer, mais tous les responsables politiques, économiques et sociaux le feront. Je découvre fréquemment dans la presse ou dans des courriers qu'on m'envoie la position de tel ou tel leader syndical sur l'orientation ou sur l'objet du grand emprunt. À la bonne heure ! Que le débat ait lieu ! Il aura lieu dans l'hémicycle et, avant cela, en commission, dans quarante-huit heures.
Est-il utile de définir, dès aujourd'hui, ce que sera le cadre du grand emprunt ? Je ne le crois pas. Le moment n'est pas venu. Je ne doute pas que ce débat dans l'hémicycle se tiendra très vite, dans quelques semaines. Que le processus s'engage, que le contenu soit défini et que chacun nourrisse le débat : cela me semble parfaitement légitime dans une démocratie.