Ou alors, mes chers collègues, acceptons que les sujets les plus importants, qui concernent l'avenir de notre pays, ne soient désormais plus discutés que dans la presse, sur les plateaux de télévision lors d'entretiens incontrôlables ou, pire, dans la rue !
Vous êtes les premiers à regretter que certaines décisions soient prises après des manifestations de rue que vous jugez peu républicaines et qui se déroulent parfois, en effet, dans des conditions contestables. Que n'avez-vous le même réflexe lorsque vous entendez des personnes dénuées de toute légitimité vous commander de faire un choix aux prémisses duquel vous n'avez pas été associés ? Daniel Garrigue a raison et nous voterons son amendement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)