La consommation n'est pas uniquement une question de pouvoir d'achat. S'il existait une élasticité totale, cela se saurait. Il est des périodes où des revenus en forte augmentation n'entraînent pas une forte hausse de la consommation. La corrélation n'est pas absolue. Ce qu'on observe, c'est que la sortie de crise est un moment de reprise de la consommation, la confiance stimulant à la fois l'investissement et la consommation. Il n'y a donc aucun paradoxe dans les prévisions figurant dans les documents budgétaires.