Monsieur Lamour, je vais répondre aux deux questions que vous m'avez posé.
Tout d'abord, je comprends bien le désarroi qui a été le vôtre lorsque vous avez entendu les protagonistes de l'affaire Kerviel. Mais parmi ceux qui vous ont dit : « Passez votre chemin, il n'y a rien à voir », certains depuis lors ont passé leur chemin et ne sont plus des acteurs de la place…
S'agissant des bonus et de leur encadrement, vous avez eu raison de dire que c'est grâce au Président de la République, à son action décisive, à sa détermination et à sa pugnacité (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) que les Allemands et les Anglais, suivi par l'ensemble des Européens, se sont mis d'accord pour convaincre, au G20 de Pittsburgh, tous les partenaires de mettre en place un encadrement des bonus.