Pour l'instant, il n'est utile qu'aux banques. Il convient, aujourd'hui, d'en faire un levier pour le développement économique. Nous aurons l'occasion d'y revenir dans le débat, puisque le président me rappelle à l'ordre. Il ne s'agit pas de punir les banques. La solidarité avec la nation n'est pas une punition, mais un devoir ! Les banques sont riches, et que vont-elles faire de tout l'argent qu'elles accumulent ? Elles vont se relancer dans le processus de spéculation ! Si vous aviez lu Marx, vous sauriez qu'elles cherchent évidemment à se rémunérer davantage, alors que la masse des richesses produites permettant la rémunération du capital se restreint ! Les banques sont donc déjà reparties dans ce qui nous a menés à la catastrophe. Quand vous dites que les banques françaises ne sont pas responsables, ce n'est pas vrai ! En effet, les subprimes n'ont été qu'un déclencheur de la crise, laquelle trouve son origine dans la répartition des richesses produites dans les processus de travail. Vous vous félicitez de la financiarisation de notre économie, donc de ce qui nous mène à la catastrophe ! Si je devais choisir entre le capitalisme de tontine et le capitalisme rhénan, j'opterais pour celui qui porte la production, qui porte le développement des économies nationales, et non pour ce capitalisme de rente, digne du Second Empire et certainement pas du XXIe siècle !