Il y a eu 500 000 chômeurs supplémentaires en un an. La dette publique atteindra plus de 82 % du PIB en 2010 et augmentera encore en 2011 et en 2012. Je peux difficilement accepter d'entendre dire que la crise financière n'a rien coûté à l'État français ni au contribuable, tant les conséquences sont importantes. Éric Woerth s'évertue à dire que si les déficits deviennent abyssaux, la crise y est pour beaucoup. Il a raison, mais seulement pour partie. Nous avons eu l'occasion de démontrer que la crise n'explique pas tout et que nous avions un déficit structurel bien avant.
Le Gouvernement ne se lasse pas de dire que le plan d'aide au système bancaire a rapporté de l'argent à l'État. C'est vrai.