Pour le Crédit agricole, ce taux est du pain bénit ! Les taux applicables à une petite entreprise qui va mal atteignent 15 ou 16 %, et ce sont des garanties ! Certes, l'État va récupérer les intérêts de l'argent qu'il a prêté aux banques ; mais 8,33 %, ce n'est tout de même pas cher payé !
Je rappelle enfin que cette contribution exceptionnelle sur les bénéfices est à l'étude ou en vigueur dans plusieurs pays, dont l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
Je comprends vos préoccupations, madame la ministre, monsieur le ministre. Comprenez aussi que nous sommes confrontés aux attentes des Français, qui ont souvent du mal à boucler leurs fins de mois et qui, en cette période de crise, ont le nez sur leurs comptes en banque et leurs factures.
La BNP a annoncé des bénéfices de 3,5 milliards d'euros pour le premier semestre. Nous nous en réjouissons. Mais j'estime que les établissements bancaires pourraient faire un effort et dire merci aux Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur quelques bancs du groupe UMP.)