C'est en effet pour cette raison que je les défends ! (Sourires.) C'est qu'il faut tenir compte des futures minorités opprimées. Nous ne sommes tout de même pas une réserve !
Si je les défends, c'est parce que, en milieu rural, il y a aussi des ambitions économiques, il y a aussi des salariés qui veulent créer leur entreprise, devenir chefs d'entreprise, créer des emplois. Et sans un développement économique endogène, où en serions-nous aujourd'hui ?
Pour répondre au rapporteur général, ces chambres consulaires s'inscrivent tout à fait dans la logique de la révision générale des politiques publiques et elles entendent bien se montrer exemplaires en matière de dépenses. Certes, me répondrez-vous, de nombreuses chambres ne l'ont pas été à une certaine époque. Mais si, au moins, leur gestion se révèle rigoureuse, nous n'en tirerons que du bien. Laissez leur donc, aujourd'hui, le temps de mener à bien leur évolution en ne les condamnant pas.
Alors que le Gouvernement n'est pas capable de diminuer ses propres dépenses de 5 %, on diminue d'autant le financement des chambres consulaires ! Mes collègues les ont défendues avec beaucoup plus d'énergie et de compétence que je n'en saurais montrer. J'en appelle simplement, pour ma part, à un peu de cohérence et au sens de la responsabilité. Oui au développement économique, donc oui au maintien des missions de nos chambres consulaires ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)