Je pense, comme plusieurs de mes collègues, que nous allons assister à des dérives regrettables en réunion et en séance publique. Les députés ont le droit de choisir comment ils remplissent leurs fonctions. La vision simpliste qu'en donnent les médias n'est pas digne du travail effectué par les parlementaires. Il faudrait au moins que la mention du nombre des questions posées par chacun des députés disparaisse du site de l'Assemblée. La question de notre salle de réunion aurait pu trouver une solution satisfaisante dans la mesure où il existe une grande salle disponible au Palais Bourbon. Cette option demeure ouverte. Je comprends que la participation aux travaux d'un autre organe de l'Assemblée nationale constituera une excuse valable, mais qu'en sera-t-il par exemple de la participation à la commission du renseignement ou à celle du secret, au sein de laquelle j'ai été nommé par le Président de notre Assemblée. Tout cela est absurde. Nous n'aurions jamais dû céder à la pression médiatique.