Je ne m'exprime pas ici à titre purement personnel mais aussi au nom de nombreux collègues de toutes les tendances politiques avec lesquels j'ai eu l'occasion de discuter de ces questions au cours des derniers jours. Cette nouvelle disposition du règlement me semble parfaitement contestable. Ceux qui l'ont prise ont cédé à la démagogie et à un populisme intolérable. Depuis vingt-huit ans que je siège dans cette Assemblée, je n'ai jamais connu une dérive aussi inacceptable. C'est parfois l'honneur d'un responsable politique que de dire non. Les membres de la commission se sont opposés au transfert de la salle de la commission sans obtenir gain de cause. Nous subissons maintenant une nouvelle vilenie : alors que le relevé des présences effectué par le secrétariat n'a jamais posé de problème, on nous demande aujourd'hui de signer en plus une liste d'émargement. C'est à se demander quand une pointeuse sera installée dans nos salles de réunions ! Je pense qu'il faut refuser de signer. L'absurdité du dispositif est encore renforcée par le fait que seules les absences du mercredi sont prises en compte, laissant supposer que les réunions qui se tiennent le mardi ou le mercredi après-midi sont sans importance, et qu'il suffit d'assister à une des réunions du mercredi matin pour ne pas être sanctionné.