Il est très intéressant que nous ayons eu ce débat aujourd'hui. Nous partageons tous le même objectif, la discussion l'a montré, mais nous ne nous accordons pas sur les propositions. C'est la raison pour laquelle la commission a rejeté les articles de votre proposition de loi.
La durée de ce débat – il est treize heures quinze et nous sommes dans l'hémicycle depuis neuf heures et demie – montre l'importance que nous accordons à la recherche de solutions pour répondre à l'urgence de la situation et à l'angoisse des Français. Simplement, nous considérons que celles-ci ne passent pas forcément par les propositions que vous formulez dans votre texte.
Nous attendons, nous aussi, avec impatience l'inscription à l'ordre du jour de notre assemblée du projet de loi, déjà examiné au Sénat, portant réforme du crédit à la consommation. Nous aurons l'occasion de débattre à nouveau de ces sujets, d'étudier ensemble des amendements – certains issus de votre proposition, d'autres que nous défendrons en complément – et d'apporter une réponse efficace et équilibrée à l'angoisse des Français face au surendettement.