Ira-t-on jusqu'à nous expliquer que, « hors déficit », le déficit est nul ? Voilà qui est bien étonnant.
Mais venons-en au grand emprunt, qui apparaît de plus en plus comme un « objet financier non identifié », un OFNI si vous voulez. Tout le discours actuel consiste à nous expliquer qu'il faut dépenser moins en raison de la situation des comptes publics : votre intervention tout à l'heure nous l'a encore montré et M. le rapporteur général est allé dans le même sens.
Si j'en crois le Président de la République ou encore Xavier Bertrand, associé pour la circonstance à Eric Besson, il faudra dépenser plus pour l'avenir. Comment ? En empruntant plus.
Faut-il rappeler que nous empruntons déjà beaucoup ?