Nous voyons bien le chemin qu'il nous reste parcourir.
En outre la gravité de cette situation est masquée par l'absence de « cordes de rappel ». Didier Migaud se souvient qu'en 1982, lorsque les dépenses l'emportaient largement sur les recettes, les cordes de rappel avaient immédiatement joué : les taux d'intérêt étaient brusquement monté à 17 ou 18 % et l'inflation s'était déchaînée.