Nous mènerons donc une action forte pour favoriser le retour durable de la croissance d'un côté, et nous poursuivrons notre effort de resserrement de la dépense publique de l'autre.
Il n'y aura pas d'amélioration de nos finances publiques si nous relâchons notre effort en matière de dépenses. Je sais, cher Gilles Carrez, que vous y êtes particulièrement attentif.
En 2009, je le dis clairement, notre comportement en matière de dépenses a été exemplaire. Pour ceux qui ont perdu leurs repères en matière de finances publiques, permettez-moi de rappeler qu'en plein milieu d'une crise économique aussi violente que celle que nous avons subie, nous avons été capables de tenir les deux objectifs que nous nous étions fixés : pas un euro de dépenses en plus pour l'État en dehors de l'inflation ; une hausse des dépenses d'assurance-maladie limitée à l'ONDAM, à savoir 3,3 %, ce qui n'était pas arrivé depuis 1997 – cela, hors plan de relance.