…et 6 milliards au bénéfice des entreprises.
Notre choix, c'est celui qui consiste à faire revenir les recettes par l'augmentation de l'activité, et non pas par l'augmentation des taux d'imposition. Le présent budget repose entièrement sur cette conviction : face à nos déficits, il faut, d'un côté, tout faire pour encourager le retour de la croissance, et, de l'autre, continuer notre action de resserrement de la dépense publique. Des réformes structurelles pour la croissance, des réformes structurelles pour moins de dépenses : voilà le chemin que nous emprunterons dans les années qui viennent !
Pour faire revenir les recettes en faisant revenir durablement la croissance, nous prenons quatre décisions parfaitement cohérentes avec cette stratégie de croissance.
Première décision : des réformes fiscales de grande ampleur pour être plus compétitifs. La suppression de la taxe professionnelle – Christine Lagarde y reviendra abondamment –, complétée par la poursuite de la suppression de l'imposition forfaitaire annuelle, permet de remédier à deux faiblesses profondes de l'économie française, à deux impôts injustes et anti-compétitifs.
Du reste, entre 1997 et 2002, lorsque l'opposition était au pouvoir,…