Je le dis comme je le pense : nous marchons sur la tête. Il faudra à l'évidence revoir cette politique !
Une autre question se pose à propos du système maastrichtien : c'est celle des avances que les banques centrales consentent aux États. Maastricht les a interdites. Un jour, un ancien Premier Ministre, mon ami Alain Juppé, m'a dit : « c'est la planche à billets ». Mais le problème n'est pas là ! L'État est-il, oui ou non, une entreprise ordinaire ? La réponse est non, absolument non !